Contenu de la page
Mobilisation des ressources
Une démarche participative :
Le coordonnateur doit intégrer tous les acteurs internes au groupement sans exclure aucune profession : responsable financier ou gestionnaire, chef de cuisine et son équipe, magasinier, chef d’établissement, personnels médicaux…
Les usagers du service de restauration sont également partie prenante du projet : élèves, étudiants, parents d’élèves, fédérations de parents d’élèves.
Cette démarche doit également intégrer tous les opérateurs économiques mais également toutes les institutions publiques qu’elles soient des collectivités locales ou des administrations d’état.
Identifier les points faibles et les marges de progrès
Un groupement d’achats ou de commandes est une structure
qui nait et se développe par la rencontre de volontés. Comme
toute structure administrative, elle a des points forts et des
points faibles. Il est essentiel de savoir communiquer sur ses
forces mais il est fondamental d’identifier ses faiblesses afin
de diminuer les risques de disparition, de mise en concurrence
par d’autres structures publiques ou de perte des valeurs d’origine.
– L’histoire et la genèse du ou des différents groupements,
– la personnalité du ou des coordonnateurs
– l’existence d’une formalisation de la politique d’achat du
groupement
– La nécessaire professionnalisation des acheteurs – compenser l’éventuelle faiblesse de la fonction achat en EPLE (besoin en formation dans le cadre de la commande publique, disponibilité, masses financières, isolement…).
– la réelle connaissance de l’économie sociale et agricole du
territoire concerné : locale, départementale et régionale
– l’adhésion ou non à un réseau de coordonnateurs semblables
– Identifier les acteurs externes et les partenaires
Même porté par une volonté commune d’acheteurs, un groupement n’existe pas en dehors des structures ou instances administratives qui l’ont autorisé. Il est donc important de connaitre, comprendre et de partager les objectifs des différents partenaires institutionnels.
– les collectivités locales de rattachement : départements et/ou région
– les agglomérations et métropoles qui sont souvent à l’initiative des PAT (projets alimentaires territoriaux)
– la DRAAF1, administration d’état
– les chambres consulaires : chambres d’agriculture, de l’artisanat…
– les organisations professionnelles
– les agences et interprofessions publiques ou privées en lien avec l’agriculture
– les experts en alimentation et en santé environnementale :
nutritionnistes, diététiciens, scientifiques, universitaires,…
– le pôle régional de compétences restauration collective en
Nouvelle-Aquitaine. Ce dernier agit sur la nécessaire mise en
cohérence de l’action publique à l’échelle du territoire de la
Nouvelle Aquitaine soit 12 départements.
– les filières de l’agro-alimentaire : de la production à la commercialisation en passant par la transformation
– les assemblées délibérantes des structures adhérentes. Sans leur adhésion pleinement éclairée, le groupement n’existe pas.
Pour faire partager les objectifs d’un groupement, en dehors
de celui d’économies d’échelle, les différents acteurs internes doivent être formés, chacun dans leurs domaines, aux conditions de mise en œuvre du ou des marchés.
– Aussi il faut Initier un plan de formation en coordination avec
les collectivités en charge des personnels :
– pour les acheteurs qui dépendent le plus souvent d’une administration d’état
– pour les équipes de cuisine qui dépendent des collectivités
locales.
La communication
La communication est souvent une faiblesse de nos groupements. Nos objectifs et valeurs ne sont pas suffisamment portés à la connaissance de tous nos partenaires économiques et institutionnels. Nous devons savoir communiquer sur nos
forces et résultats mais également sur les freins que nous pouvons rencontrer dans la mise en œuvre de nos marchés.
Communication interne :
A destination des acheteurs, cuisiniers, usagers, assemblées
délibérantes, responsable de site, personnels médicaux…
Cette communication passe d’abord par une animation de réseau et une demande de participation de chacun.
Communication externe :
A destination des opérateurs économiques (producteurs, grossistes, coopératives, transformateurs…), institutionnels
(collectivités, administrations d’état), organisations représentatives (chambres consulaires…).
Cette communication passe nécessairement :
– Par une rédaction des cahiers des charges rappelant les objectifs des adhérents et des collectivités
– L’intégration de clauses spécifiques adaptées
– par une animation régulière du territoire :
— visites collectives de site de production,
— visites d’entreprises de l’agroalimentaire,
— organisations de réunions inter professionnel,
— présence systématiques dans les salons…
Ce travail de communication sera d’autant plus efficace et aisé
s’il est porté et accompagné par un réseau organisé et structuré d’acheteurs publics. Ce dernier permet de collecter les
financements nécessaires à la mise en œuvre d’une politique
de communication efficiente.